JE NE PEUX OUBLIER que je suis ici dans une ville étrangère
dont nous ne nous souviendrons plus (que dans nos rêves) qu’il me faudra
la quitter Sous un ciel humide, la pluie hésite
parapluie (BLANC) et pluie insistante
longue
interminable Je
ne me souviens
que d’une manière confuse
des circonstances
dans lesquelles me sont venues
ces images (CETTE PENSÉE) cette impression (LE SENTIMENT)
la vision immédiate qu’on nommera poésie (SI L’ON VEUT) le temps d’un battement de
paupières
Déborah Heissler, Les Nuits et les Jours, éditions Æncrages & Co, Collection Ecri(peind)re, 2020, pp. 37-38. Dessins de Joanna Kaiser. Préface de Cole Swensen, traduite par Virginie Poitrasson. ![]() |
DÉBORAH HEISSLER![]() Image, G.AdC ■ Déborah Heissler sur Terres de femmes ▼ → Les Nuits et les Jours (lecture d’AP) → Près d’eux, la nuit sous la neige (lecture d’AP) → La protection des pierres (poème extrait de Près d’eux, la nuit sous la neige) → Sorrowful Songs (lecture d’AP) → « Des pas dans la neige » (poème extrait de Sorrowful Songs) → sur l’herbe sèche ce jour (poème extrait de Chiaroscuro) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) loin (poème extrait de Comme un morceau de Nuit, découpé dans son étoffe) → (dans la galerie Visages de femmes) « Errance » (poème extrait de Près d’eux, la nuit sous la neige) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Æncrages & Co) la fiche de l’éditeur sur Les Nuits et les Jours → (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) une notice bio-bibliographique sur Déborah Heissler |
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