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CLAIR-OBSCUR
aller du crépuscule à l’inconnu dans un cortège de présences et de souffles ces souffles d’au-delà des âges charrieurs des limons du temps portant leur jarre d’ombre sur l’épaule ces passeurs d’une voix toujours à l’aube d’elle-même dans les frissons du sable et l’attente de l’eau comme une lampe dans la nuit met en scène son clair-obscur en bord de monde et de regard mais toujours à la proue de la terre on écoute pour voir et l’on regarde pour entendre cette clé d’un songe qui fouille les serrures de la lumière Michel Diaz, « I. Chemin sans retour, à Walter Benjamin » in Lignes de crête, Éditions Alcyone, Collection Surya Poésie, 2019, page 18.
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| MICHEL DIAZ ![]() Source ■ Michel Diaz sur Terres de femmes ▼ → Comme un chemin qui s’ouvre (lecture d’AP) → Ce qui gouverne le silence (extrait de Comme un chemin qui s’ouvre) → [de tourbe] (extrait d’Offrandes Olivia Rolde) → Le Verger abandonné (lecture d’AP) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Alcyone) la fiche de l’éditeur sur Lignes de crête → le site de Michel Diaz ■ Notes de lecture de Michel Diaz sur Terres de femmes ▼ → Jeanne Bastide, La nuit déborde → Alain Freixe, Contre le désert → Françoise Oriot, À un jour de la source |
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