![]() Image, G.AdC SOMMAIRE DU MOIS DE NOVEMBRE 2013 ▪ Terres de femmes ― N° du mois d’octobre 2013 ▪ 1er novembre 1935 | Cesare Pavese, Le Métier de vivre ▪ 2 novembre 1699 | Naissance de Jean-Baptiste Siméon Chardin ▪ Richard Rognet, Un peu d’ombre sera la réponse (lecture de Sylvie Besson) ▪ Alain Fabre-Catalan | [À l’orée des branches basses] ▪ Françoise Ascal | Philippe Bertin, Levée des ombres (lecture d’Angèle Paoli) ▪ Christine Caillon | [quelle est la surface d’un arbre ?] ▪ William Sydney Graham | Imagine a forest ▪ Bruno Doucey | Indian-castor ▪ Christine Caillon, Autoportrait en arbres (lecture d’Angèle Paoli) ▪ Giorgio Orelli | Sul disegno di una bambina ▪ Pierre Péju, L’État du ciel (lecture de Sylvie Fabre G.) ▪ Isabelle Pellegrini | [Pour ne pas perdre la pluie] Anthologie poétique Terres de femmes (104) ▪ Antjie Krog | Cela gronde doucement ▪ Paul de Brancion | [Tristesse du soir] ▪ Erri De Luca | Piero della Francesca ▪ Daniel Morvan, Lucia Antonia, funambule (lecture de Marie-Hélène Prouteau) ▪ Mathieu Nuss | [Ce ton jaune sur jaune] ▪ Jean-Paul Bota | [Un cimetière près des forges] ▪ Emmanuelle Pagano | Claude Rouyer, Le Travail de mourir (lecture d’Angèle Paoli) ▪ Irène Dubœuf | [Une lueur confuse s’empare de la terre] ▪ Rachel Blau DuPlessis | [It’s hard for me to talk about poetry] ▪ Philippe Leuckx | Piéton de Rome, 13 ▪ Alejandra Pizarnik | Fiesta ▪ Claude Albarède | [Nouée au chemin par le vent] ▪ Colette Klein | [Nous fleurirons nos tombes avec des plumes d’oiseaux] ▪ Jean-Louis Giovannoni | [toujours cette envie de t’ouvrir] ▪ Emmanuelle Pagano, Nouons-nous (lecture d’Isabelle Lévesque) ▪ Terres de femmes ― N° du mois de décembre 2013 |
Mois : novembre 2013
-
Terres de femmes n° 108 ― Sommaire du mois de novembre 2013 -
Emmanuelle Pagano, Nouons-nous
par Isabelle Lévesque
Ph., G.AdC
« NOTRE JOIE SALIT TOUT LE MIROIR »Je lui demande ce qu’il a, il me répond : toi.
Tout débute. Nœud des pronoms attachés (trait d’union), verbe au diapason d’homophoniques étreintes nues : Nouons-nous (nous-on-nous ?).D’emblée. Geste.Pas une question, une suggestion : réalisation dans la langue de l’attraction je/tu, communément deux-en-un. Alors petits récits juxtaposés entrecoupés de pauses réflexives. Deux unités vers seule contraction. Narrateur/narratrice, les instances multiples alternent pour que chacune tende vers la fusion. Acte dirigé, faire corps ou souffle commun.Au commencement, le deux posé ne demande qu’à se confondre :
« Entre lui et moi, juste la place d’un tissu tendu comme du papier. »
Au milieu, l’attrait d’un verger d’enfance, classement des arbres fruitiers comme un écolier rangerait ses craies, s’il en avait encore, avant de lire sur l’ardoise les noms qui composeront son souvenir : « Cerisiers, pommiers, abricotiers ». Ce jardin qui n’est plus, enceinte des parents sévères perdus, revient entre deux textes avant l’évocation tendre de l’amoureux « accordéoniste » rencontré lors d’une noce qu’il fait danser :
« Ils étaient tous si serrés, engoncés. Un seul ouvrait les bras, et c’était lui. Pour faire de la musique il embrassait l’air, il accueillait le vide, il respirait à grands gestes. »
Ouverture des bras où prendre place : écho dans le texte d’Emmanuelle Pagano. Il échappe à un genre précis, ce livre égrenant les notations poétiques et brèves, prenant parfois la forme de vérités nues désarmantes, naïves, revenant de bords éculés de la réflexion dans leur immédiate candeur :
« Je pourrais l’accompagner n’importe où, même ici. »
D’autres, à la portée particulière et concrète, placent des sensations inattendues facilitant la représentation d’un état psychologique, son enracinement :
« L’aimer c’est m’inquiéter. L’air devient solide dans ma gorge. »
Les sensations, perpétuellement présentes, se substituent au logos, à une pensée logique et raisonnante qui permettrait d’analyser notre rapport au monde. Nouons-nous ne dissèque pas, il approche, par frottement, à tâtons, ou d’une oreille, le corps de l’autre (de même sexe parfois) désiré. La lecture est celle du corps : odeur de l’autre perçue comme étant sa substance même, son être, à l’égal de la salive, du sperme, des larmes de l’aimé une à une répandue dans le sexe de celle qu’il aime – elle voudrait le consoler mais goûte la douceur salée en elle qui se verse.Nous suivons la petite musique de la narratrice éprise (…ou du narrateur…), nous charmant. Voix douce, l’air de rien, elle recompose dans un joyeux désordre la trame d’une rencontre pour revenir au quotidien, liant tout, comme sont noués les amoureux qui dansent. Après l’accordéon dans les bras ouverts du musicien, une amoureuse (autre je ou variante du premier) porte à ses lèvres l’embouchure du saxophone. Langage du corps, l’objet existe peu sans sa capacité à relier à l’autre, les êtres inventent une communication sensuelle où s’imprégner (ou imprégner) des humeurs du corps, lèvres laissant saliver le désir sur la bouche de l’instrument qui rejoindra celle de l’aimé. « [O]utils coupants, des ciseaux fins, des coupe-ongles, des rasoirs, des pincettes », autant d’instruments pour les mains qui fabriqueront « des personnages et des décors de théâtres d’ombre » ; ce que la narratrice transformera avec « ses mains augmentées ».« [A]musement », mot maître de l’amoureuse qui s’attendrit d’un geste (écarter la peau des fruits, du boudin pour ne savourer que la chair) : dresser ainsi un glossaire d’habitudes infimes et signifiantes. Dans la géographie amoureuse, l’autre devient diversions souriantes.La contagion s’opère du geste amoureux au rire qui est une autre forme de déclaration :
« Tout le monde nous regarde. Gêné, il essaie d’étouffer mon rire avec sa main, qui moule ma bouche. Je continue de rire dans ses doigts, il rit à son tour car ça le chatouille. »
Force enfantine, laisser aller le geste jusqu’à son terme dans sa délivrance joyeuse. Ou résister lorsque l’on refuse la rupture, éviter le face à face s’il se réduit à une parole d’adieu :
« Elle ne trouvera pas de temps pour me parler seule à seul. »
Stratégie en forme de jeu, refus de cesser.Parfois, oui, des séparations dénouent le fil du texte, les fragments dispersent les émotions d’un « nous » qui se scinde comme cette femme élagueuse qui continue à couper les branches « sanglée, la tronçonneuse dans le dos » comme du temps où son homme la trouvait ainsi désirable. Les récits correspondent à des phases différentes. Fin de parcours, cela arrive, mais l’enchaînement sur l’union de deux bouches se donnant à boire « de rire en rire » désamorce les scènes de rupture.À plusieurs reprises, le rire partagé (son éclat) fixe la reconnaissance amoureuse. Capacité à connaître le diapason : la musique, bien présente, accorde les cœurs et l’instant où les amoureux rient ensemble dans la salle de bain « en postillonnant » :
« Notre joie salit tout le miroir. »
La salive n’est pas seulement échangée dans les baisers, la bouche peut faire boire l’autre comme un même rire éclate en laissant des traces enfantines semblables à la buée d’un baiser sur la vitre.Écrire à même. Un seul auteur pour nouer des narrateurs au livre, dans le même espace. Les gestes entre les êtres multipliés dans les récits morcelés se fixent sur une image. Le deux en tous : facettes du miroir sur une route bordée de lèvres et mains, de sexes et ventres.Au cœur de ces allers retours, le livre est compagnon. Mis en abyme, il ne s’interpose pas, il devient allié de fusion. Inscrit dans l’attente de l’autre et de l’union :
« Je m’inquiète pendant je ne sais combien de pages. »
Unité de mesure du temps, il évite la désertion ou l’angoisse, il occupe l’espace qui sépare les deux corps, les deux êtres fatalement unis au terme de ce laps – ou séparés, définitivement dénoués.
Isabelle Lévesque
D.R. Texte Isabelle Lévesque
pour Terres de femmes
Retour au répertoire du numéro de novembre 2013
Retour à l’ index des auteurs
» Retour Incipit de Terres de femmes -
Jean-Louis Giovannoni | [toujours cette envie de t’ouvrir]
Ph., G.AdC
[TOUJOURS CETTE ENVIE DE T’OUVRIR]
Toujours cette envie de t’ouvrir
d’aller
et jamais le vent ne se lève
Ton regard est semblable
à cet oiseau terrible
qui vole immobile en toi
Et la mort est déjà au fond d’une vitre
dans un ciel qui ne bouge pas
Cet oiseau
tourné vers le mur
qui attend
qu’on lui ouvre
enfin l’espace
Et qu’un seul cri
au matin
délivrera
On t’appelle
sans que nulle voix
ne se soit fait entendre
On t’appelle
au-delà de la vitre
là où ta propre voix s’auréole
là où tu meurs
Jean-Louis Giovannoni, Derrière la vitre (1982), I, in Les choses naissent et se referment aussitôt, Poèmes de 1974 à 1984, Éditions Unes, 1985, pp. 143-145.
Retour au répertoire du numéro de novembre 2013
Retour à l’ index des auteurs» Retour Incipit de Terres de femmes -
Colette Klein | [Nous fleurirons nos tombes avec des plumes d’oiseaux]
Ph., G.AdC
[NOUS FLEURIRONS NOS TOMBES AVEC DES PLUMES D’OISEAU]
Nous fleurirons nos tombes avec des plumes d’oiseaux.
La nuit regardera la pluie mouiller les pierres
sous ses lèvres humectées de salive et de vent.
J’aurai cessé de parler aux morts.
J’aurai réappris le vide.
L’oubli capture
jusqu’aux reflets demeurés trop longtemps derrière les
miroirs
eux-mêmes peints à la gouache
depuis la naissance de la lumière.
Colette Klein, Mémoire tuméfiée, suivi de Lettres de Narcisse à l’ange, Éditions Éditinter, 2013, page 19.
_______________________________________________
NOTE : « Après derrière la lumière paru en 2010, Colette Klein publie Mémoire tuméfiée suivi de Lettres de Narcisse à l’Ange aux toujours efficaces éditions Editinter, avec une postface du poète Gérard Cléry, donnant du texte une lecture forte et émouvante. Cléry y parle de « pessimisme ». Je dirai aussi prise de conscience d’une certitude qui « ne sert à rien », formule souvent reprise dans le recueil. Cette obligation de rester vivant dans le rythme du temps qui passe parmi les tuméfactions de la mémoire et du corps. Colette Klein sait, d’une langue efficace, en traduire l’écho contradictoire. Est-ce à vivre au jour le jour dans les débats permanents d’une réalité implacable ? Les mots du poète savent, par transfigurations poétiques, dominer cette douleur, non par réponses apaisantes, mais par l’inquiétude des mystères :
COLETTE KLEIN
une fiche bio-bibliographique sur Colette Klein
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site du Printemps des poètes)
Retour au répertoire du numéro de novembre 2013
Retour à l’ index des auteurs» Retour Incipit de Terres de femmes -
Alejandra Pizarnik | Fiesta
Ph., G.AdC
FIESTA
He desplegado mi orfandad
sobre la mesa, como un mapa.
Dibujé el itinerario
hacia mi lugar al viento.
Los que llegan no me encuentran.
Los que espero no existen.
Y he bebido licores furiosos
para transmutar los rostros
en un ángel, en vasos vacíos.
Alejandra Pizarnik, Los trabajos y las noches, Editorial Sudamericana, Buenos Aires, 1965, pág. 106.
FÊTE
J’ai déployé mon état d’orpheline
sur la table, comme une carte.
J’ai dessiné l’itinéraire
vers mon pays au vent.
Ceux qui arrivent ne me trouvent pas.
Ceux que j’attends n’existent pas.
Et j’ai bu des liqueurs furieuses
pour transmuer les visages
en un ange, en verres vides.
Alejandra Pizarnik, Les Travaux et les Nuits, Ypsilon Éditeur, 2013, page 46. Postface d’Olga Orozco. Traduction de Jacques Ancet.

ALEJANDRA PIZARNIK

Image, G.AdC
■ Alejandra Pizarnik
sur Terres de femmes▼
→ Œuvre poétique (note de lecture d’AP)
→ Cahier jaune et L’Enfer musical (note de lecture d’AP)
→ El olvido (poème extrait de Les Travaux et les Nuits)
→ Invocations (poème extrait de Les Travaux et les Nuits)
→ La lumière tombée de la nuit (poème extrait des Aventures perdues)
→ Les Aventures perdues (extraits + notice bio-bibliographique)
→ La parole du désir (extrait de L’Enfer musical)
→ Presencia de sombra (extrait de L’Autre Rive)
→ Quelqu’un tombe dans sa première tombée (extraits de Textes d’Ombre)
→ 22 mai 1966 | Journal d’Alejandra Pizarnik
→ 25 septembre 1972 | Mort d’Alejandra Pizarnik
→ (dans la galerie Visages de femmes) « L’Obscurité des eaux » (poème extrait de L’Enfer musical)
Retour au répertoire du numéro de novembre 2013
Retour à l’ index des auteurs» Retour Incipit de Terres de femmes -
Philippe Leuckx | Piéton de Rome, 13

Ph., G.AdC
PIÉTON DE ROME, 13
Dans mon carnet j’écris
Rome à l’indicatif pressant
De l’amitié
Tous vos prénoms se pressent
Sous mon cœur exilé
Je vibre en épelant
Chacun d’eux
Tout un pays sépare
Nos cœurs
Un fleuve passe entre nous
Comme un signe
Philippe Leuckx, « Piéton de Rome », 13, in Rome rumeurs nomades, Éditions Le Coudrier, 2008, page 69.
Retour au répertoire du numéro de novembre 2013
Retour à l’ index des auteurs» Retour Incipit de Terres de femmes -
Rachel Blau DuPlessis | [It’s hard for me to talk about poetry]
Ph., G.AdC
[IT’S HARD FOR ME TO TALK ABOUT POETRY]
27.
Il m’est difficile de parler de poésie. De sa singularité. Mon sentiment à l’encontre de toute raison consommable, c’est qu’elle importe. Tant de choses sont en jeu. Tant de chantiers abandonnés. Le oui et le non, en simultanéité. Le combat pour arriver à réparer, simplement même pour dire ce qui est, comment c’est, et pourquoi cela submerge d’émotion, ça, de questions constantes et jamais résolues.
Quand je rencontre les professionnels dont le travail est d’évaluer le développement, l’aide, l’impact sur la santé, les fonctionnement des infrastructures, et l’éducation scolaire, qui vont étudier l’inégale répartition des maladies dans le monde, qui ont besoin de services, de responsabilités sociales, de changements de politique, qui mettent l’accent sur les articulations minimes qui modulent de nouveaux résultats à partir de résultats dévastateurs, qui veulent identifier l’endroit où une modification est possible, qui veulent évaluer, au moyen de critères assurés d’entrées et de sorties, le travail accompli…
j’en reviens à mon admiration, à mes questions. Comment faire que la confrontation dont la poésie est l’expression d’une force à une intervention — de façon qu’on sente le tout en son entier
différemment. Au-delà d’un seul, mais au-dedans aussi.
Comment parler de niveau de l’art comme sol à partir d’où faire lever.
Compassion, empathie, résistance. Respect pour l’inconnu, l’inconnaissable, même. Voie d’accès à l’intime complexité des langues et des structures, dans les mailles des grammaires musicales.
Comment aller au-delà de la « technologie des solutions » en faisant de l’analyse elle-même saturation verbale. Comment produire de la résonance.
Je me suis donc mise à écrire dans le dedans des poèmes
J’ai mis des mots au plus profond des poèmes
Comme au fond d’un tunnel
pour le dire à mots très noirs.
Rachel Blau DuPlessis, « Brouillon 85 : Tirage/Épreuve, Section 27 » [Draft 85: Hard Copy], in Brouillons, Éditions Corti, Série américaine, 2013, pp. 195-196. Traduit par Auxeméry avec la collaboration de Chris Tysh.

RACHEL BLAU DUPLESSIS

Source
■ Rachel Blau DuPlessis
sur Terres de femmes ▼
→ Image persistante (extrait de Tabula rosa)
■ Voir | écouter aussi ▼
→ (sur le site des éditions Corti) la page de l’éditeur sur Brouillons de Rachel Blau DuPlessis
→ (sur remue.net) Rachel Blau DuPlessis, Brouillons, par Sereine Berlottier
→ (sur Conjunctions) le texte intégral (en anglais) du Brouillon 85
→ (sur Electronic Poetry Center) une bio-bibliographie de Rachel Blau DuPlessis
→ (sur PennSound) un très grand nombre d’archives sonores et vidéos
→ (sur PennSound) Rachel Blau DuPlessis disant le Brouillon 85 [Section 27] ci-dessus [It’s hard for me to talk about poetry]
Retour au répertoire du numéro de novembre 2013
Retour à l’ index des auteurs» Retour Incipit de Terres de femmes -
Irène Dubœuf | [Une lueur confuse s’empare de la terre]
Ph., G.AdC
[UNE LUEUR CONFUSE S’EMPARE DE LA TERRE]
Une lueur confuse s’empare de la terre.
Une hypothèse
dans les marges du ciel.
J’écarte le silence : à trop vouloir l’entendre
l’oreille s’habitue à sa voix
rare est le silence qui ne soit habité.
Des moineaux impatients se disputent le jour.
Toute crainte s’envole
dans un battement d’ailes.
L’aube a la voix de l’oiseau.
Irène Dubœuf, « L’Heure blanche » in Triptyque de l’aube, Voix d’encre, 2013, page 13. Peintures de Michel Verdet. Grand Prix de la ville de Béziers 2013.
IRÈNE DUBŒUF
[Incertitude du ciel] (extrait de Cendre lissée de vent)
■ Irène Dubœuf
sur Terres de femmes ▼
→
→ Lisières (extrait d’Effacement des seuils)
■ Voir aussi ▼
→ le site d’Irène Dubœuf
→ (sur le site des éditions Voix d’encre) la fiche de l’éditeur consacrée à Triptyque de l’aube d’Irène Dubœuf
→ (sur Incertain Regard) une note de lecture d’Hervé Martin sur Triptyque de l’aube
→ (sur le site de la revue en ligne Possibles, nouvelle série [n° 4, janvier 2016]) une page consacrée à Irène Dubœuf
→ (sur Recours au Poème) des extraits de Cendre lissée de vent
Retour au répertoire du numéro de novembre 2013
Retour à l’ index des auteurs» Retour Incipit de Terres de femmes -
Emmanuelle Pagano | Claude Rouyer, Le Travail de mourirEmmanuelle Pagano, Le Travail de mourir,
Éditions Les inaperçus, 2013.
Photographies de Claude Rouyer.
Lecture d’Angèle Paoli
EMMANUELLE PAGANO
■ Emmanuelle Pagano
sur Terres de femmes ▼
→ L’Absence d’oiseaux d’eau (lecture d’AP)
→ Nouons-nous (lecture d’Isabelle Lévesque)
■ Voir | écouter aussi ▼
→ le site des éditions Les inaperçus
→ (sur le site des éditions Les inaperçus) un extrait du Travail de mourir lu par Emmanuelle Pagano
Retour au répertoire du numéro de novembre 2013
Retour à l’ index des auteurs
Retour à l’ index des « Lectures d’Angèle »
» Retour Incipit de Terres de femmes







