![]() Ph. angèlepaoli OUVRIR UNE FENÊTRE SUR UN SOLEIL D’ÉTÉ Ouvrir une fenêtre sur un soleil d’été, dormir sous un cyprès, s’en aller de l’autre côté de la mer, où la lumière peut s’arrêter, [où la lumière est un mystère, éveillé Et dormir à la belle étoile, écrire des nuits entières, s’en aller Plonger dans le bleu du ciel ou s’y jeter sans ailes — au milieu — s’élever dans les airs, rutilances légères, amoureux Marcher au bord d’un lac de pierre et de désert, s’en aller peut-être ou bien rester auprès du cirque des montagnes, [s’arrêter
sans savoir ni que faire… ou aller pour reprendre la route au mystère, et rester La ligne bleue d’azur où point un œil tout bleu> Arnaud Beaujeu, in « Couleurs, Lumière », Thαumα n° 11, Revue de philosophie et de poésie, La Compagnie des Argonautes, 2013, page 191. ![]() |
ARNAUD BEAUJEU
■ Voir aussi ▼ → (sur Recours au poème) Arnaud Beaujeu, Fleur d’encre (+ une notice bio-bibliographique) → (sur Terres de femmes) « Oiseaux », Thαumα, Revue de philosophie et poésie |
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![Mes mains [...] dansent | s’indolentent Mesmains](/wp-content/uploads/2025/09/6a00d8345167db69e201b7c8b71a4f970b-250wi.jpg)
