Terres de Femmes

Mois : septembre 2025

  • Anne-Lise Blanchard / Tableau de peu

    <<Poésie d'un jour

     

     

     

    TON-PAS-DEJA-ME-QUIITTE-_Fotor_Fotor

     

     

     

     

     

     

     

     

    Photo: G.AdC

     

     

     

     

    Le pas circonscrit la temporalité

    ainsi grignoter le visible
    effeuiller les syllabes
    décanter le chant et (parole dé-
    nudée) récurer le poème

     

    Enchâsser le geste silencieux d’écrire
    dans l’humilité de la fougère
    l’ardeur de la centaurée
    l’éclat de rire du rhododendron

    Entendre la saveur du royaume
    enchanter la flèche du langage
    dans l’explosion de la nuit
    l’effervescence des grands arbres

    et ce feu doux qui irradie

     

    La terre gonfle parle désir
    les lèvres modulent courbes avides
    sucs ambrés paroles étoilées

    et le corps mâchonne
    le vin du poème

     

    Sur la peau tendre du printemps
    se plier au souffle
    du calame
    pour écrire l’espérance

     

    BLANCHARD

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Anne-Lise Blanchard, « Au souffle du calame » in Tableau de peu, Poésie, Ad Solem 2025, pp.30, 31, 32, 33.

     

    ANNE-LISE BLANCHARD

    ANNE-LISE BLANCHARD

    Source

    ■ Anne-Lise Blanchard ▼
    sur Terres de femmes

    → « Le rire tressaille en chaque pas » in L’Horizon patient, Poésie, Ad Solem Poésie, 2022
    → [La nuit vient en dormant] (extrait d’Épitomé du mort et du vif)
    → [Combien de joies vivons-nous en une vie ?] (extrait des Jours suffisent à son émerveillement)
    → Les jours suffisent à son émerveillement (lecture de Michel Ménaché)
    → Le Soleil s’est réfugié sous les cailloux (lecture d’AP)
    → [Hurlements sirènes] (extrait du Soleil s’est réfugié sous les cailloux)
    → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Elle est à marée

    ■ Voir aussi ▼

    → (sur le site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique de la Poéthèque sur Anne-Lise Blanchard

     

     

  • François Jacqmin / Un ciel unique suivi de Le Livre du MOI

    <<Poésie d'un jour

     

     

     

     

    LA NUIT

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     " le sort
    que je réserve à la nuit ! "

    Photo: G.AdC 

     

     

     

     

    10

    peu de temps pour le poème !
    peu de temps pour vivre aussi !
    et me voici
    cherchant le train verbal
    entre les mots !
    o il me faudrait aujourd’hui
    vivre mille possibilités
    accéder à trop d’existence
    pour vivre !
    il faut que je fasse ce poème
    vital
    cet inaccessible marché
    où tout est enfin résolu
    selon mon angoisse !

    15

    j’ai vu trop de poèmes
    j’ai peu vécu !
    tout a été vu selon un ordre
    qui ne pouvait me convenir !
    ce soir
    alors que les démons du verbe
    s’affairent autour de moi
    je n’ai plus rien à dire !
    il faut ainsi
    parler plus haut que le mot !
    o tout est défait ce soir !
    le soleil
    les autres astres vitaux
    je ne puis plus leur dire
    le sort
    que je réserve à la nuit !

     

    Jacqmin-un-ciel-unique

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    François Jacqmin, « Le livre du moi » in Un ciel unique suivi de Le livre du moi, Édition et préface de Gérald Purnelle, Le taillis Pré /Collection Ha ! 2025, pp.122,127.

     

    Jacqmin

     

    « Dans ces deux recueils jumeaux de François Jacqmin, méditation et fulgurance forment un alliage dont la dynamique toujours tendue traduit l’intensité psychologique du lyrisme métaphysique, à travers ses questionnements existentiels et poétiques : comment être dans le temps ? Comment être dans le monde en dehors du temps et malgré lui ?
    En disant l’instant d’extase du sujet dans ce monde et dans ce temps : le passage de l’oiseau, un arbre à l’horizon, les bouleaux sous la pluie, l’herbe tendre et pâle, le première étoile… »

    Extrait de la préface de Gérald Purnelle.

     

     

     

     

     

  • Gary Lawless / Caribouddhisme

    << Poésie d'un jour

     

     

     

     

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    Source 

     

     

     

     

    I will rest my head on the moss
    in the secret place where the ladyslippers bloom,
    where the deer will bring me mushrooms,
    where the granite heart of the earth beats,
    where plant sway and needle drop
    are songs on a sweet wind,
    where love is what moves us all,
    held close to the warm earth,
    where we are at peace, at rest.

    Je reposerai ma tête sur la mousse
    dans le lieu secret où fleurissent les sabots de
          Vénus,
    où les cerfs m’apporteront des champignons,
    où le cœur de granit de la terre bat,
    où le balancement des plantes et la chute des
          aiguilles
    sont des chants sur un vent léger,
    où l’amour est ce qui nous anime, nous tous
    qui nous tenons tout près de la terre chaude,
    où nous sommes en paix, en repos.

     

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    Gary Lawless, Caribouddhisme, Poèmes traduits de l’anglais (E.U) par Daniele Faugeras, Dessins de Florence Barbéris, PO&PSY, éditions Erès 2025,pp. 24, 25. 

     

     

     

  • Béatrice Bonhomme / Murmurations des oiseaux / Lecture de Philippe Lekeuche

     

    Béatrice Bonhomme
    Murmurations des oiseaux
    Lecture de Philippe Lekeuche

     

    BeatricePar cette longue et vivante méditation parcourant son récent livre, Murmurations des oiseaux, Béatrice Bonhomme nous rend sensible « la chair du monde », ou plutôt d’un monde dans lequel les mots que parlent les humains, les animaux, les arbres, les paysages résonnent au sein d’une symbiose où (sur)vit toujours l’enfant qui est en nous. L’étonnement, l’émerveillement, la grande bonté qui baignent la Nature, son grand corps pluriel, y sont pour nous ravivés :

    J’appelle murmuration
    Cet envol orienté des oiseaux
    Vers un ballet d’aurores et de plumes
    Un frémissement multiple
    Un essaim de fleurs
    Un arbre charrué d’oiseaux
    J’appelle murmuration
    Cette danse que l’enfant donne au monde
    Avec son corps de lumière.

     

    Et même, il arrive que son poème nous dise combien nos mots humains « traînent la patte », si je puis dire, à côté du chant universel qui nous englobe, tant nos dires ne sont que les mots gauches et maladroits/De nos pattes de mouche existentielles. Ces mots qui, pourtant, privilège humain sans doute, savent nos blessures, sont frappés des failles, des fractures, des séparations, ces (…) quelques mots/Mal joints (…) laissant passer (…) / Les liquides vivants / Des plaies infectées de notre monde. Car ce monde-ci où nous sommes, monde déchiqueté dont les bords sont de plaies, nos mots et nos poèmes arrivent mal à le rapiécer, à le réparer :

    La couture des bords d’un monde
    Suturant plaies et incisions
    Nous rassemblons par fil et aiguille
    Les pièces de drap d’un monde déchiqueté
    Comme les ravaudeuses raccommodant
    Leurs vieilles loques.

    Et pourtant … Certains de ces poèmes, de ces Murmurations des oiseaux, nous viennent comme des moments de grâce salvatrice, à l’unisson de la beauté, de la bonté, d’une vérité innocente reflétée par les souvenirs d’enfance de la petite fille de sept ans que fut jadis la poète et qui réapparaît dans l’un des poèmes du livre, toujours bien vivante.

    Cela, malgré la conscience des ravages, des restes d’un monde perdu, abîmé, car, avec pudeur, il y a chez Béatrice Bonhomme un sens tempéré du tragique, discret mais bien présent, je songe à certains des poèmes qui m’ont fort ému, concerné personnellement, au plus intime. La poésie, qui a conscience de la perte, espère encore et toujours en regardant vers le ciel, comme Hölderlin nous le dit dans son lumineux poème, En bleu adorable.

    Il y en Béatrice Bonhomme une femme-poète mais aussi une femme-peintre, certains de ses poèmes rayonnant comme des peintures, je pense notamment à ce fragment presque japonais dans sa délicatesse, à ce merveilleux passage :

    Montagne, légèreté de plume
    Duvet de gris et de blanc
    Dans l’envergure de son envol
    Porté par la neige.

    Je parlais plus haut, concernant ce livre, de la chair du monde qu’il nous rendait si sensible (l’expression est de Maurice Merleau-Ponty), et je pense que, dans son ensemble, il nous offre une source possible de renouvellement de notre présence au monde, ce monde hyper-technicisé, étouffant sous les calculs de tous ordres, où nous perdons peu à peu, sans nous en apercevoir, la capacité d’admirer avec amour un petit moineau, les oiseaux que les poèmes chantent, les arbres qui nous parlent, d’un murmure secret. Hélas, nous ne savons plus ni voir, ni entendre, enserrés dans les vanités de ce monde fabriqué ! Les Murmurations des oiseaux de Béatrice Bonhomme nous disent que le monde véritable est toujours là, le monde vivant, celui de la nature naturante. Il faut la poésie, le langage si incarné d’une femme-poète, pour nous reconduire à l’essence de la vie. Grâce en soit rendue à Béatrice Bonhomme.

     

    ♦ Voir aussi sur → TdF 

     

  • Emma Filao / survivances fossiles

    <<Poésie d'un jour

     

     

    Copie 3(2)

     

     

     

     

     

     

    Collage : G.AdC 

     

    je t’aime
    dans la connivence
    des yeux qui se savent
    de ce silence chargé
    de l’évidence

    à bas la mort !
    !vive la vie

    je t’aime
    dans l’inédit
    de nos intonations
    dans le poids de l’histoire
    squi nous lie
    sans raison

    à bas la mort !
    !vive la vie

    je t’aime
    d’une gravité terrestre
    au soubresaut
    du satellite
    le soleil dans l’âme
    pour cette vie en transit

    à bas la mort !
    !vive la vie

    je t’aime
    dans tout ce que tu m’as appris
    de la possibilité du destin
    à la force de la vie
    de la rencontre de l’humain
    et de l’immensité de son oubli

    à bas la mort !
    !vive la vie

    je t’aime
    dans la pudeur
    de tes énigmes
    dans la prudence
    de ta mémoire
    et dans la déchirure de ton espoir

    à bas la mort !
    !vive la vie

    je t’aime
    dans mon miroir
    qui est ta descendance
    dans ta foi
    qui s’avoue
    au plus profond de ma conscience

    à bas la mort !
    !vive la vie

    je t’aime
    dans tes valeurs
    que tu as semées
    au hasard
    dans le bastion de mes souvenirs
    comme un ultime rempart

    à bas la mort !
    !vive la vie

    je t’aime
    dans ta douleur
    dans ton combat
    que j’entends
    fébrile et émue
    et pour garder
    des bouts de toi
    je collectionne les traces
    de l’émotion
    sur tes mains nues

    à bas la mort !
    !vive la vie

     

    Filao livre

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Emma Filao, survivances fossiles, poésie, Rosa canina éditions, 2025, pp.37, 38, 39, 40.

     

    Emma Filao

    Rond-emma

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Note de l'éditeur : Grisée de grands espaces, de ciels découverts et de roche à nu, Emma Filao tente d’harmoniser sa voix poétique avec celles des personnes rencontrées au cours de ses voyages.
    De la peau, de la couleur de l’autre, d’autres types de paysages se font jour. Autant que les arbres et les montagnes lui parlent, les humains ne cessent d’être pour elle une interrogation.
    De là un parcours dans le mime, à la recherche du mouvement, puis une formation d’anthropologie, à la recherche d’une multitude de voix et d’expériences.

     

     

     

  • Gerald Vizenor / Champ libre

    <<Poésie d'un jour

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Source 

     

     

     

     

    spider webs
    woven on the porch
    signature traces
    catch the overnight rain
    sunrise shimmer

    toiles d’araignée
    tissée sous le porche
    traces de signatures
    attrapant la pluie nocturne
    scintillement du soleil levant

     

    canoe country
    whine of mosquitoes
    outside the tent
    tease of a sumer opera
    bloody arias

    pays de canoës
    jérémiades des moustiques
    au dehors de la tente
    taquinerie d’un opéra d’été
    arias sanglants

    morning footprints
    children and sand castles
    traces of creation stories
    erased overnight
    swish of tidal waves

    empreintes de pas matinales
    enfants et châteaux de sable
    traces de récits de création
    effacées pendant la nuit
    bruissement de jusant

     

    202502145902eres---gérald-vizenor---champ-libre-(couv1)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Gerald VIZENOR, Champ libre, poèmes imagistes inspirés des « chants de rêve » anishinaabe, traduits de l’anglais (E.U.) par Marie Cayol, dessins de Pierre Cayol, érès PO&PSY 2024,pp. 44,46,47.

     

     

  • Isabelle Alentour/ Comme elle, je frissonnne

    <<Poésie d'un jour

     

     

    ALENTOUR

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Maintenant maintenant
    viens

    viens venant à toucher
    le vent
    comme le cri
    au loin
    bifurque

    voix flambée de rire
    c’est dur à croire            tant de regard

    par là la lumière
    séchée sur le sol
    blanchit tour à tour
    le cœur                    / la nuit         /le cœur

       Lentement
    tu continues
           à me fixer

     

    c’est plutôt
    un nuage
    que tu aspires

    moi je bois à ta photo
    me confonds cannibale avec
    ta présence
    arrachée

     

    Comme elle frissonne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Isabelle Alentour Ι comme elle,
                                   je frissonne

    photographies de Yohann Teyssier Verger, &D éditions 2025

     

    ISABELLE  ALENTOUR [PELLEGRINI]

    Isabelle Pellegrini

    ■ Isabelle Alentour
    sur Terres de femmes ▼

    Chaque jour je lie, je relie, Collection Jour & Nuit, Les Lieux-Dits, 2025
    « V – Comme dans un rêve », Ainsi ne tombe pas la nuit, Éditions iXe, Collection racine de iXe, 2019
    → [Lac étal comme un épuisement] (extrait de Je t’écris fenêtres ouvertes)
    → [Heures douces d’un après-midi d’été] (extrait de Louise)
    → Louise (lecture d’AP)
    → Makapansgat (lecture de Philippe Leuckx)
    → [Je me sens vieillir] (extrait de Makapansgat)
    → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [Pour ne pas perdre la pluie] (poème inédit, 2013)

    ■ Voir aussi ▼

    → (sur le site des éditions iXe) la fiche de l’éditeur sur Ainsi ne tombe pas la nuit d’Isabelle Alentour
    → (sur Terre à ciel) une page sur Isabelle Alentour [+ mini-entretien avec Roselyne Sibille]
    → (sur Ce Qui Reste) une page sur Isabelle Alentour

  • Jean-Pierre Chambon / La remontée des eaux

    Lecture

     

     

    Unnamed

     

     

     

     

     

     

     

     

     

             À un certain moment, il faut quitter la route pour s’enfoncer dans la tiède de pénombre d’un petit bois de pins qu’imprègne un parfum de résine entêtant. Puis, au sortir du tapis d’aiguilles rousses qui craque sous le pas, rejoindre un hypothétique sentier dont la trace mène à la rivière à travers un terrain caillouteux. La discrétion de son accès assure à l’endroit sa tranquillité et il est au demeurant peu probable qu’à ces heures chaudes de l’après-midi un promeneur veuille s’aventurer jusqu’ici.
           Arrivés sur place, nous déplions sur un emplacement sablonneux nattes, serviettes et parasols avant de nous mettre en tenue de bain. Seule Emma, qui avait dû ôter ses escarpins pour éviter de se tordre une cheville sur les pierres instables, reste vêtue de sa longue robe noire lui couvrant bars et jambes. Elle sort de son panier une bouteille de vin et des verres à pied qu’elle nous tend, tandis que Victoria a commencé à disposer dans de petites assiettes des parts du gâteau qu’elle a cuisiné pour l’occasion. Si la première – toujours habillée de sombre, les cheveux noirs et un teint blême contrastant avec un rouge à lèvres appuyé et le port permanent d’une paire de lunettes noires – se plaît à paraître sous des dehors ténébreux, la seconde s’affirme plutôt solaire par sa blondeur éclatante, son caractère avenant et sa gaieté naturelle. Ces différences ne les empêchent nullement de s’apprécier l’une l’autre, bien au contraire. Sur ces considérations, c’est à moi qu’échoit le tire-bouchon. Guerryam, elle, est déjà partie glaner alentour, parmi les galets et les touffes herbacées, des morceaux de bois flottés aux formes biscornues qu’elle rapportera à son atelier, matériau potentiel pour une œuvre future.
             La rivière est à son étiage et son niveau permet tout juste de se tremper les pieds et de s’humecter les mollets. Si l’on veut profiter d'un bon bain pleinement rafraîchissant, il faut se plonger dans l’un de ces curieux trous d’eau creusés ça et là sur le parcours de la rivière. Il s’en trouve justement un tout près, parfaitement rond, d’une profondeur et d’un diamètre respectables.
          Au moment où je m’apprête à m’y laisser glisser, après avoir tâté l’eau du bout du gros orteil, j’aperçois, lovée dans le fond, une magnifique couleuvre vipérine. Son corps immobile, tressé d’un damier d’écailles, dessine une spirale impeccable, semblable aux volutes d’un cordage abandonné. Je reste un moment, comme sidéré, penché au-dessus de l’eau à la contempler à travers la découpe de mon ombre sur le reflet aveuglant du ciel.

    Le Jabron

    La remontée des eaux

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Jean-Pierre Chambon, La remontée des eaux, L’Étoile des limites, Collection PARLANT SEUL, 2025, pp.56, 57.

     

     

    JEAN-PIERRE CHAMBON

    Jean-Pierre Chambon  en vignette
    Jean-Pierre Chambon

    ■ Jean-Pierre Chambon
    sur Terres de femmes ▼

    Étant donné/ Éditions Al Manar 2004, (Lecture d’AP)
    →Je ne vois pas l’oiseau, Encres de Carmelo Zagari, Al Manar2022
    →La montagne lumineuse, Peintures Mad, Voix d’encre 2022.
    L’Écorce terrestre (lecture de Cécile A. Holdban)
    L’Écorce terrestre (lecture d'AP)
    → [Fleurs dans la fleur]
    → [Je touche le grain du silence] (extrait de L’Écorce terrestre)
    → L’invention de l’écriture (extrait de Zélia)
    Des lecteurs (lecture d’AP)
    → Des lecteurs (extrait)
    → Noir de mouches (extrait)
    Le Petit Livre amer (lecture de Sylvie Fabre G.)
    → Détour par la Chine intérieure (poème extrait du Petit Livre amer)
    → Fragments d’un règne (poème extrait du Roi errant)
    → [Sur le papier la lumière](extrait de Sur un poème d’André du Bouchet)
    Tout venant (lecture de Sylvie Fabre G.)
    → [À partir de l’inaliénable singulier] (extrait de Tout venant)
    → Un écart de conscience, II (extrait)
    Zélia (lecture d’Isabelle Lévesque)
    Jean-Pierre Chambon | Marc Negri, Fleuve sans bords (lecture d’AP)