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BONDIR DE L’AVANT
(extraits) Tu dis la couleur est lumière Au creux des équivalences Les plus subtiles conversions Ainsi les feuillages nous éclairent Aurores intimes rayons verts On se laisse traverser Nos fibres boivent d’un trait Et quand enfin s’apaisent les soifs Notre nom se reforme Des phrases inconnues s’écrivent Les mots plus denses au départ des sèves On pourrait délivrer jusqu’au ciel Source première au creux des feuilles libérée par l’écoute comment s’en abreuver tremper nos veines lentes dans ce chuchotement nos mains touchent le tronc des pensées se replient nous pesons le réel en reposant sous l’arbre dont le calme s’écoule Sabine Dewulf | Florence Saint-Roch, « Bondir de l’avant », Tu dis délivrer la lumière [poèmes à deux voix], éditions Pourquoi viens-tu si tard ?, Collection Poésie n° 31, 2021, page 67. ![]() |
![]() ■ Sabine Dewulf sur Terres de femmes ▼ → Et je suis sur la terre (lecture d’Isabelle Lévesque) FLORENCE SAINT-ROCH
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