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[CE SERA L’HIVER]
Ce sera l’hiver un soleil pâle sortira lentement de la brume dans la campagne blanchie par le givre on se rappellera sans savoir pourquoi la forêt par une nuit de grand vent la houle des arbres et l’eau de l’étang qui brasillait sous la lune sans savoir non plus où la vie fut plus intense, dans l’agitation le nombre l’obscurité ou dans le dépouillement la paix la clarté. Béatrice Marchal, L’Ombre pour berceau, éditions Al Manar, 2020, page 10. Aquarelles de Caroline François-Rubino. ![]() |
BÉATRICE MARCHAL![]() Source ■ Béatrice Marchal sur Terres de femmes ▼ → Au pied de la cascade (lecture d’Isabelle Lévesque) → Dans l’écho de pas anciens (poème extrait d’Élargir le présent) → [Quelle part de soi a-t-elle sombré] (poème extrait de Résolution des rêves) → Un jour enfin l’accès suivi de Progression jusqu’au cœur (lecture d’Isabelle Lévesque) → [Ce que tu as cru voir courir à vive allure] (poème extrait d’Un jour enfin l’accès) Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Al Manar) la fiche de l’éditeur sur L’Ombre pour berceau |
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