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[IL EST DES PAGES QUI NOUS EXPRIMENT] Il est des pages qui nous expriment. Certaines – témoins de nos fatigues – resteront blanches ; d’autres – témoins de notre paresse – seront celles où, par négligence, nous aurons triomphé. Journée de grand vent. On peut prendre toutes les directions. *
Sur ces chemins habitués à nos pas, à nos précautions, nous nous sommes surpris à saluer une idée qui allait en sens inverse. […] Sortir pour vérifier que le monde est là, sur le chemin du retour faire comme s’il n’avait jamais été s’en remettre, une fois pour toutes, à la rêverie. Philippe Denis, Nugæ, éditions La Dogana, Collection Poésie, 2003, pp. 32, 33, 36. Avant-propos (« La pauvreté, le surcroît ») d’Yves Bonnefoy. In Chemins faisant, poèmes 1974-2014 choisis par l’auteur, éditions Le Bruit du temps, 2018, pp. 210, 211, 214. ![]() |
PHILIPPE DENIS![]() Ph. Violaine Lison Source ■ Philippe Denis sur Terres de femmes ▼ → [Ici, où je vis, en attente] (poème extrait de Cahier d’ombres) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du cipM, centre international de poésie Marseille) une notice bibliographique sur Philippe Denis → (sur Wikipedia) une notice bio-bibliographique sur Philippe Denis |
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