Terres de Femmes


Danielle Fournier | ton prénom

«  Poésie d’un jour  »


Les lettres je n'en omets aucune
Ph., G.AdC







ton prénom je le       trace
le grave encore

les lettres je n’en omets aucune

le froid s’empare des dents
quelque chose peut survenir
à tout moment

ne peux affirmer si je m’enfonce ou si je suis engloutie
sur des mots effacés
je risque l’avenir de la mer

inquiétée




Danielle Fournier, Je reconnais la patience de l’arbre, Tarabuste Éditeur, 2008, page 12.





DANIELLE FOURNIER


Danielle_fournier
Ph. © Josée Lambert
Source




■ Danielle Fournier
sur Terres de femmes

Le chaos des flammes
toi
Danielle Fournier | Luce Guilbaud, Iris (extrait)
Danielle Fournier | Luce Guilbaud [Dis-moi plutôt ce qui nous réunit](autre extrait d’Iris)
Danielle Fournier | Luce Guilbaud, Iris (note de lecture d’AP)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes)
Pas de mots dans les mots
→ (dans la galerie Visages de femmes)
un Portrait de Danielle Fournier (+ un poème extrait du recueil Il n’y a rien d’intact dans ma chair)



■ Voir aussi ▼

→ (sur L’île, l’infocentre littéraire des écrivains québécois) une
notice bio-bibliographique sur Danielle Fournier
→ (sur Voix d’ici, répertoire audio de la poésie québécoise)
deux extraits du recueil Il n’y a rien d’intact dans ma chair, dits par Danielle Fournier
→ (sur remue.net)
Rencontre avec Danielle Fournier (soirée enregistrée le 4 décembre 2012 à la Mairie du 2e arrondissement, Paris)






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Commentaires

2 réponses à “
Danielle Fournier | ton prénom

  1. Avatar de Christiane
    Christiane

    Ultime passerelle de l’écriture pour résister à l’absence…

  2. Avatar de Mth P

    Autre façon de dire la conscience de « l’avenir de la mer » avec Paul Celan, traduit par John E. Jackson, édition José Corti, 2004, p. 113.
    QUELQUE PIERRE QUE TU SOULEVES
    Quelque pierre que tu soulèves –
    tu dénudes
    ceux qui ont besoin de la protection des pierres :
    Nus,
    ils renouvellent l’entrelacement.
    Quelque soit l’arbre que tu abattes
    tu menuises
    le lit sur lequel
    les âmes d’entassent une seconde fois,
    comme si cet éon
    ne vacillait pas
    lui aussi
    Quelque parole que tu prononces,
    tu la dois
    à la perdition.

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