Triptyque du désir

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TRIPTYQUE DU DÉSIR

Dans l’émoi d’un matin sans faille
la lumière fuit
indolore
sur les stries des jours
avenirs

L’espace innervé
de la toile
étire
les candeurs secrètes
du jeu

Il jalousies diffractées
jusqu’aux confins
du rêve
arpente sourire indécis
l’échelle bleu nuit
du désir

Angèle Paoli
D.R. Texte angèlepaoli
Toiles numériques, G.AdC

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Commentaires

4 réponses à “Triptyque du désir”

20 septembre 2007

Mth P

Une histoire de fenêtres
et de volets entrebaillés
où couve une lumière assidue
que le songe oblitère
Bouger ?
Rapatrier l’asphodèle
au profond des miroirs ?
Haranguer le tilleul ?
Bientôt l’Automne…

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20 septembre 2007

Angèle

Oui, MTH, je le sens. Il est grand temps de haranguer le tilleul et de renouer avec les asphodèles abandonnées au bord des talus. L’automne est là, lumière douce et doigts d’or, mais je doute qu’il ressemble à mes rêves enfouis. Je n’ai pas encore eu le temps d’en goûter les délices cachés et les parfums vénéneux. Patience! Dans quelques jours peut-être.

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21 septembre 2007

Léah

Beaux jeux de lignes et de mots sur les fenêtres, jalousies partagées closes ou bées (baies ?)

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21 septembre 2007

lise dest

Et je reste là, à l’écran, collée devant les couleurs hurlantes, les mots frôlants et caressants.
Invitation pareille à une toile, à des voiles qui me traînent vers ailleurs…
Merci Angèle et Guidu
Lisa

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