Terres de Femmes

Soleil blanc




Ciel_ouragan
Image, G.AdC




SOLEIL BLANC

Soleil blanc
sur asphodèles neige
la brume
brouille les sommets
la mer se noie
dans ses reflets
coquelicots
frissonnent rouge
iris mauves genêts or
l’hiver glisse
sur le printemps
clair de bruyère
ciel ouragan.

Angèle Paoli
D.R . Texte angèlepaoli


Retour au répertoire de mars 2007
Retour à l’index de la catégorie Zibal-donna

» Retour Incipit de Terres de femmes

Commentaires

6 réponses à “Soleil blanc”

  1. Avatar de clem
    clem

    Le soleil ce soir d’or orangé
    Boules de feu dans les nuages blancs
    Le soleil ce soir éclaboussait le ciel
    A l’horizon un jour nouveau se levait
    Le soleil ce soir chantait les louanges
    D’un printemps revenu et attendu
    Le ciel n’était qu’un rayon de soleil
    D’or orangé
    Le soleil ce soir éclaboussait
    Ses rayons dans les regards
    De tous les passants et des oiseaux
    Je l’ai regardé et il m’a embrassée.

  2. Avatar de Cordesse

    En peu de mots ramassé l’air pur de l’hiver passe en votre lecteur d’une si belle manière ! Je vous félicite, chère Angèle, et vous remercie d’une telle offre qui laisse toujours derrière elle l’âme songeuse…

  3. Avatar de Guidu

    Il n’y a que les poètes et les amoureux pour se noyer dans une mer aux reflets coquelicot…
    Amicizia
    Guidu

  4. Avatar de tissiane

    Ivresse de couleur qui enchante!
    Beau poème!

  5. Avatar de Alphea

    « Un soleil, ni d’Orient ni d’Occident, a brillé hors de l’âme.
    Notre porte et notre mur se mirent à danser comme des atomes.
    Puisque nous sommes joints aux atomes dans le sillage du soleil, c’est à la danse, pareille à celle des atomes que nous nous livrons jour et nuit ».
    Odes mystiques de RUMI

  6. Avatar de Emilie Delivré
    Emilie Delivré

    Caryatide
    boule orange
    à défaut d’être rouge
    caryatide
    sous les nuages mauves
    étrange, étrange
    poids que tu portes
    même après disparue
    derrière la frange
    des collines
    je devine
    encore
    ton front plissé
    le soir
    après l’effort du jour
    avant l’affront nocturne
    car je sais
    envieux
    tes regards vers la lune
    voisine
    mais il est tard
    (mais il est tard)
    dépose ta charge
    de faux-nuages
    de vents poussifs
    caryatide à l’orange
    évanouis-toi
    au milieu des nuées
    laisse nous solitaires
    et pensifs

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *