LA NUIT CHAUVE-SOURIS
Nuit de juillet
ouverte grand
sur le tilleul foisonnant
friselis feuillu
de frondaisons
parfumées
face à la mer
face au hameau
face à la treille
chaleur inerte
froideur
silence
de la lune vague
hululements au loin
qui tournent
virevoltent
frôlent s’insinuent
insaisissables
où ?
pépiements
de la nuit
dans quelles franges
du sommeil
dans quelles vagues
invisibles
où ?
vrombissements
sourds qui enflent
grossissent
s’éloignent s’amenuisent
insaisissables
où ?
dans quelles marges
de la nuit
dans quels espaces
insondables ondes
ondoiements
circulaires
arabesque danse
sinusoïde voltige
où ?
piqués-plongées
planés en vol
rêves
rayés de vrilles
zébrures
scintillements de sons
indiscernables
où ?
dans quels enclos oniriques
dans quels vertiges de nuit
frôlements aigus
grésillements impalpables
duveteux arrimages
effleurements griffus
souris ailée de son sommeil
têtu vampire de sa nuit
OÙ ?
Angèle Paoli
D.R. Texte angèlepaoli
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